Nette baisse de la tuberculose

Grâce aux efforts consentis par la secteur de la Santé relevant de la wilaya d’Aïn Témouchent, le bilan de l’année 2008 fait ressortir une nette diminution dans cette wilaya des cas de tuberculose, soulignait hier le Dr Rouaz à l’occasion de journée mondiale dédiée à cette maladie. «362 cas ont été traités à travers la wilaya alors qu’il en a été enregistré 418 l’année d’avant», devait précisait l’intervenant la salle des conférences du nouvel Hôpital Dr Benzerdjeb de Aïn Témouchent où se déroulait une rencontre sous le slogan «Halte à la tuberculose». Selon l’orateur, cette baisse conséquente ne serait pas tombée du ciel, mais a été la conséquence des efforts soutenus, consacrés par le secteur de la Santé, notamment par une prise en charge gratuite de 6 mois de traitement, comprenant les radiographies de contrôle. Et de souligner que le secteur de la Santé possède, au niveau de la wilaya de Aïn Témouchent, tous les moyens de lutte appropriés à l’éradication de ce fléau (médicaments, équipements et matériels de traitement).
A signaler que dans le cas où un malade est reconnu porteur du bacille de la tuberculose (Bacille de Koch), les éléments du secteur de la Santé ont pour mission de se déplacer jusqu’au domicile du malade et procéder à des prélèvements auprès des membres de sa famille, à des fins d’analyse. S’il s’agit d’un travailleur, la même opération doit être accomplie au niveau de son lieu de travail à l’égard de ses collègues. De même, s’il s’agit d’un écolier même s’il est scolarisé dans des zones isolées, toute l’école est soumise au dépistage le cas échéant. Pour avoir une idée sur le coût du traitement complet d’un malade atteint, l’orateur dira qu’il peut dépasser les 7 millions de cts, selon la gravité des cas.
A l’origine de cette maladie, la pauvreté vient en tête, devant les conditions de vie en habitat précaire et la transmission d’un sujet atteint à d’autres par voie aérienne, buccale voire même par des ustensiles (tasses, cuillères, fourchette, verre, etc.). Mais, le plus important pour le malade, qui est conscient de son état et du danger qu’il représente pour ses proches, c’est de ne pas hésiter à se rendre au secteur de santé le plus proche, pour se faire prendre sérieusement en charge, car «La tuberculose n’est pas une maladie honteuse et il est de notre devoir de nous en préserver et d’en préserver les autres», a conclu l’orateur.

Source : Voix-Oranie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *