Omar Oucief dit Siki – Devoir de mémoire

Son nom ne peut être dissocié du Chabab de Témouchent voire de la ville d’Aïn Témouchent. En effet, Omar Oucief alias Siki, puisque c’est de lui qu’il s’agit, constitue désormais une figure footballistique emblématique symbolisant au passage un monument du mouvement sportif local. Tout avait commencé un certain 17 mars 1940. Natif d’Aïn Témouchent, Omar fera ses débuts à l’Union sportive du Sporting club Témouchent (USSCT), où il signera sa première licence en qualité… de gardien de but (1954). Il quitter définitivement ce poste pour retrouver son poste de prédilection de demi offensif à l’occasion d’une rencontre disputée au camp de Sidi Ben Adda (ex-Trois Marabouts) où était internée toute sa famille avant l’indépendance.
Après 1962, il endossera pour la première fois le maillot national où il sera aligné aux côtés de Zitouni, Meziani, Lemoui, Lalmas… à l’occasion d’un match livré au stade des Anassers à la Bulgarie. Pour rappel, cette rencontre s’est soldée par la victoire de l’EN sur le score de 2-1. Sa carrière internationale prendra fin officiellement le 26 juin 1968 lors d’un match comptant pour les éliminatoires des Jeux Olympiques de Mexico (1968). Son attachement au CRT était inestimable, et pour cause, Siki refusera plusieurs offres émanant de clubs huppés aussi bien à l’échelle nationale (MCO – WAT – ASMO) qu’au niveau international où il avait avorté sciemment une initiative entreprise par Rachid Mekhloufi pour le faire venir alors à l’AS Saint Etienne.
En 1978, Siki a eu droit à son jubilé. Ils étaient tous venus, ils étaient tous là. Nous citerons entre autres Seridi, Kalem, le regretté Hadefi Miloud, Salhi Abdelhamid, Saïd Amara, Lalmas, Fréha, Bensaoula lesquels n’ont pas manqué cette opportunité pour rendre un vibrant hommage à celui qui, de par ses qualités intrinsèques, avait su conquérir le coeur de nombreux Algériens. A noter que Omar a écopé d’un seul carton rouge durant toute sa carrière au cours de la saison 64/65 lors d’un match disputé face au MS Saïda. La nouvelle faisant état de sa disparition était tombée tel un couperet.
C’était le 17 février 1997. Omar succomba suite à une longue maladie qui l’avait cloué au lit pendant plusieurs mois. Aujourd’hui, le complexe sportif d’Aïn Témouchent porte son nom, comme quoi, Témouchent n’oubliera jamais ses héros.

Source : Echo-Oran

5 réflexions sur « Omar Oucief dit Siki – Devoir de mémoire »

  1. viiive tous les héros de ain temouchent é que dieu vous garde dans son vaste paradiiis tmouchent les vrai homme é femmes

  2. Qu’ont fait les autorités de ce passé pas si lointain lorsque Omar se « suicidait »à petit feu à l’instar de son coéquipier Djems sous leur regard indifférent? Qu’ont fait pour lui ceux qui l’encensent maintenant?
    Un proverbe bien de chez nous dit « MIN IKOUN HAY YECHTEG TAMRA WA MIN IMOUT I3ALGOULAH 3ARJOUN »
    Qu’est-ce-que c’est que cette société faite d’égoïsme et d’hypocrisie dans laquelle nous évoluons?Pauvres pêcheurs que nous sommes! Enfin prions Allah qu’Il leur accorde le repos éternel

  3. Qu’ont fait les autorités durant ce passé pas si lointain lorsque Omar se « suicidait »à petit feu à l’instar de son coéquipier Djems sous leur regard indifférent? Qu’ont fait pour lui ceux qui l’encensent maintenant?
    Un proverbe bien de chez nous dit « MIN IKOUN HAY YECHTEG TAMRA WA MIN IMOUT I3ALGOULAH 3ARJOUN »
    Qu’est-ce-que c’est que cette société faite d’égoïsme et d’hypocrisie dans laquelle nous évoluons?Pauvres pêcheurs que nous sommes! Enfin prions Allah qu’Il leur accorde le repos éternel

  4. c est vrai ces charognards qui essayent de faire semblant d etres interesses par le passe de notre idole sikki au vrai ne cherchent que leurs interets financiers comme ils etaient au passe sous le ciel dore du crt et bien on leurs dit laissez notre omar en paix parceque les etoiles n ont pas besoin de lumiere ca brillent toutes seules

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *