Ouverture de la saison estivale

C’est parti pour les vacances à la mer. Le coup de starter a été donné jeudi passé à la plage de Sbiâat. Nous n’y avons pas assisté parce que tout simplement notre journal n’a pas été informé. Et pourtant, nous sommes loin d’être les derniers à nous intéresser au domaine du tourisme. Pour la couverture officielle donc, circulez il n’y a rien à voir… La saison estivale 2009 a démarré alors que le thermomètre atteint des pics. Près de 25 plages accueilleront en cette année plus de 5 millions de visiteurs selon les estimations établies. Comme à l’accoutumée, ce rush attendu a fait l’objet de préparatifs de la part de l’ensemble des structures concernées, entre autres la Protection civile, la Gendarmerie nationale, les directions du tourisme, commerce, PTT, santé, impôts ainsi que les communes côtières.
Davantage que les saisons écoulées et en égard à la hausse exponentielle des délits en matière de criminalité, commercialisation de produits alimentaires, hygiène, circulation routière… il est certain que l’été version 2009 ne sera pas de tout repos pour les différents services impliqués dans la lutte contre ces différents maux. L’élimination des campings au niveau de certaines plages a réduit sensiblement les problèmes relatifs à la tranquillité et à la protection des sites résidentiels. La Gendarmerie nationale a renforcé le « Plan Delphine » afin de mieux maîtriser les zones à risques, au moment où une forte pression est exercée à l’endroit des réseaux de contrebande notamment ceux du kif. Avec l’arrivée des vacances, le niveau de vigilance est passé à un stade supérieur.
L’on appréhende également une recrudescence des accidents de la route, même si ce volet est pris sérieusement en charge grâce à la multiplication des brigades mobiles motorisées et des barrages de contrôle. Des systèmes « radar » pourraientêtre mis en place sur les axes importants. La sécurité des plages constitue indéniablement une préoccupation majeure compte tenu des flux d’estivants enregistrés dans plusieurs plages particulièrement prisées.
Rachgoun, Sassel, Chatt El-Hillal, Terga et à un degré moindre Beni-Saf sont considérées comme des stations difficiles, où se produisent fréquemment des problèmes liés à l’hygiène des lieux et des locaux commerciaux, à la surveillance des baignades non autorisées ainsi qu’au danger que représentent les « jet-ski » et autres engins utilisés à proximité des aires de baignade. D’ailleurs, les cas de noyade signalés bien avant l’ouverture de la saison estivale constituent en soi un signal alarmant.
En outre, s’agissant des concessions de plage, l’expérience a montré les limites d’une telle formule lorsque les contractants s’autorisent, au mépris de la loi, des extensions ou des appropriations souvent source de conflits entre les agents de la concession et les vacanciers. A ce propos, des bagarres retentissantes nous ont été rapportées à la suite de ces dépassements. Qui doit en principe contrôler l’activité des concessions de plage ? Le stationnement à l’intérieur des sites de vacances, déjà marqués par l’étouffement en pareille période, demeure un aspect complexe qui mérite une réflexion de la part des élus des APC concernées.

Source : Echo-Oran

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