Les travailleurs de la coopérative vitivinicole d’Aïn Témouchent (VITICOOP) ont décidé d’observer un arrêt de travail de huit jours, à partir du samedi 26 avril, selon le procès-verbal issu de la dernière réunion de la section syndicale. Le PV de la réunion tenue le mardi 22 du même mois est émargé par le secrétaire de la section syndicale, Cheikh Abderrahmane, PV dont la VO est destinataire d’une copie. Dans ce document, on relève que les travailleurs mécontents revendiquent la reconnaissance de leurs droits socioprofessionnels, l’octroi d’indemnités spécifiques à leur profession et la revalorisation de leurs salaires, sans oublier les primes de panier et de la femme au foyer. En outre, ils exigent l’activation des oeuvres sociales et l’attribution d’un local aménagé pour la section syndicale.
Concernant la gestion des ressources humaines, ils demandent l’annulation du projet de transfert du personnel vers une entreprise privée, dénommée GCO, ainsi que la cessation des recrutements du personnel par contrat à durée déterminée (CDD). Selon le PV établi, le syndicat a présenté cette plate-forme de revendications, en date du 22/02/2008, à la direction de la VITICOOP, afin de rassurer les travailleurs sur leur avenir professionnel et social. Des travailleurs qui selon la même source, vivent une situation très précaire sur le plan socio-économique, eu égard à la hausse vertigineuse des prix des produits de large consommation. Toujours selon la même source, la section syndicale a toujours négocié avec le gérant de VITICOOP, en présence de l’inspection du Travail, à titre d’observatrice.
Du côté de la direction de cette coopérative, une source fiable rapporte que l’idée d’augmenter les salaires, à partir du mois d’avril, est en… «fermentation», avec proposition de titularisation des travailleurs et la disposition du gérant de VITICOOP à dialoguer avec le partenaire social. Pour l’anecdote, cette coopérative emploie 150 travailleurs.
Source : Voix-Oranie