L’observateur, sillonnant de long en large la ville d’Aïn Témouchent, ne peut que se réjouir de constater des grands changements apportés avec soin aux constructions nouvelles que réalise le secteur du Logement et des Equipements publics. L’ère des formes standardisées est-elle révolue ? Sans tarder, l’on ne peut que répondre par l’affirmative, car les maîtres d’ouvrage sont plus exigents sur les plans de la conception et en matière d’architecture. Et, depuis la mise en route de ce qui est convenu d’appeler «le concours d’idées ou concours d’architecture», les bureaux d’études ont été amenés à fournir des prestations à la hauteur de ce que veulent les maîtres d’ouvrage sinon leur place est occupée par d’autres, notamment quand la concurrence est élargie aux BET étrangers.
L’Ordre des architectes est décidé à apporter un plus dans ce domaine quand le maître d’ouvrage lui en fait appel. Cet intérêt, qu’il accorde à la ville d’Aïn Témouchent et son développement d’une manière homogène, est à saisir par les pouvoirs publics ainsi que les élus locaux. La réjouissance de l’observateur, quand il se dresse devant la bibliothèque Malek Benabi ou le siège des travaux publics, est confortable et encourageante à plus d’un titre. Idem pour celui qui contemple le nouveau siège des archives ou les directions de la DUC, et la DLEP ne peut qu’apprécier les grands changements en matière d’architecture des façades et de conception. Ceux qui avaient réalisé des sièges de directions dans les années 90 du siècle dernier ont une envie qu’ils ne peuvent cacher, et les exemples sont nombreux. L’architecture aidant, les impressionnantes façades vitrées donnent majestueusement de la valeur et du respect aux E.P nouvellement réalisés ou en cours de réalisation.
L’Etat construit bien aujourd’hui ses E.P. Il y accorde beaucoup de soin et d’intérêt. Et le respect architectural ajoute de l’importance et de la souveraineté. Il appartient aux autorités des équipements publics et à l’Ordre des architectes d’accorder beaucoup d’importance aux programmes de logements sociaux (toutes formes confondues) et aux promotionnels, car certains programmes réalisés au milieu des années 80 ressemblent en toute vraisemblance à l’habitat précaire qu’il faut éradiquer dans quelques années. A commencer par les logements RHP et évolutifs.
Source : Quotidien-Oran