Depuis que le souk hebdomadaire à bestiaux (S.H.B.) de Aïn Témouchent a ouvert deux entrées sur la double voie allant de l’usine de détergents Henkel à la desserte donnant en direction du marché de gros de fruits et légumes, chaque jeudi matin, de 7 à 13 heures, on assiste à des contraintes de circulation des véhicules en partance ou de retour de Aïn Témouchent. La bande verte de 4 mètres de large, qui délimite les deux voies, est squattée par des camions, des camionnettes et des véhicules légers. Un véritable désordre s’opère, contribuant à la perturbation du trafic routier dans les deux sens.
A force de stationner sur la bande verte, l’on constate une détérioration de la végétation plantée pour embellir l’entrée nord de la ville et créer de l’ombre, à tel point que les véhicules roulant pendant la nuit ne gênent pas les conducteurs qui se croisent. L’observateur constate aisément que même les accotements en terre battue et la chaussée, de part et d’autre, sont complètement occupés par des véhicules en stationnement et des marchands qui exposent leurs marchandises à la sortie du S.H.B. Ceux qui ont opté pour l’ouverture latérale des deux entrées n’ont certainement pas réalisé ce qui arrivera comme désagréments aux usagers de la route.
Quelques jours avant l’aïd, dit un taxieur, un motocycliste voulant traverser la route en empruntant la bande verte a été tué sur le coup par une voiture. Quand la gendarmerie est sur place le jour de la tenue du S.H.B., il y a un allègement de la circulation. Et dans le cas contraire, chaque usager fait à sa guise, oubliant que le code de la route doit être respecté et que gêner la circulation est une infraction pouvant générer des accidents aux conséquences des plus fâcheuses. Les arbustes bien taillés en force cubique qui agrémentent la bande verte médiane risquent de se détériorer davantage, car on a l’impression que le problème est connu de tous mais que personne ne veut réagir pour mettre un terme à cette situation déplorable.
Source : Quotidien-Oran