Plusieurs endroits de la cité font actuellement l’objet de travaux, ce qui dénote un certain dynamisme, mais là où le bat blesse, c’est quand il faut refaire ce qui a déjà coûté cher, comme c’est le cas de la double voie reliant la partie nord de la ville à la pénétrante de Sidi Bel-Abbès, laquelle à hauteur du tunnel supportant la voie ferrée, présente des affaissements qui ont nécessité des corrections. Pourtant, l’évitement en question a été mis en exploitation il y a moins d’une année. La qualité des travaux n’a pas apparemment obéi aux normes admises. A ce titre, nombre de gens s’interrogent sur l’attribution de certains marchés à des entreprises à la qualification douteuse. Avec le temps, plusieurs projets se sont avérés frappés de vice rédhibitoire.
Des malfaçons qu’il n’est pas toujours aisé de rattraper, d’autant que la garantie décennale est rarement actionnée. Des artisans dépourvus de moyens matériels et financiers tablent uniquement sur le paiement des situations pour achever des travaux qu’ils arrêtent au moindre retard, prolongeant ainsi les délais de réalisation.
Source : Echo-Oran