Trop de pression sur l’état civil

C’est du moins la solution prônée pour éviter désormais l’encombrement au niveau des guichets d’état civil du seul chef-lieu de la wilaya d’Aïn Témouchent, où plus de 500 naissances sont enregistrées par an, dont 200 au moins proviennent des communes limitrophes et viendront à l’avenir s’ajouter à la pression déjà intolérable. C’est que la plupart des parturientes résidant à l’extérieur de ce chef-lieu, sont dirigées automatiquement vers le service Maternité de l’hôpital de Aïn Témouchent.
Ainsi, les services de la santé sont obligés d’inscrire les nouveaux-nés à l’état civil du chef-lieu, comme l’exige la loi. Du coup, ces naissances constituent un afflux supplémentaire, qu’il faudra gérer à l’avenir avec toutes les complications que cela suppose pour les futurs hommes ou femmes, obligés de venir chercher leurs extraits d’actes de naissance dans les communes de naissance. A l’heure actuelle, l’état civil enregistre une moyenne de 500 nouveaux-nés par an, nécessitant ainsi leur étalement sur plusieurs registres, alors que la ville de Aïn Témouchent n’en compte en réalité que 300 pour la même période.
Quant aux communes, qui envoient leurs parturientes accoucher à Aïn Témouchent, faute de disposer d’une maternité, leur registre des naissances ne dépasserait pas les 10 inscrits. Donc, la charge est répercutée sur les services de l’état civil de Aïn Témouchent, où une demande d’extrait d’acte de naissance ne peut être honorée qu’au bout de deux jours, et ce, quel que soit le lieu de résidence du demandeur. La solution se trouverait dans la décentralisation. A défaut de disposer d’une maternité par commune, qui reviendrait trop cher à l’Etat, par rapport à son taux de rentabilité, surtout si l’on ajoute à sa construction les frais de personnel et d’équipement, pourquoi ne pas déléguer cette tâche à la mairie de résidence des parents de l’enfant, après avoir muni ces derniers d’un certificat de naissance, dûment établi par le médecin ou la sage-femme. Ce document devrait suffire à l’officier d’état civil de la ville de résidence, pour établir le bulletin de naissance autorisant l’inscription de l’enfant sur le registre des naissances de sa commune. Ainsi lui seront facilitées toutes les formalités administratives quant à l’obtention de ses documents d’état civil à l’avenir et soulager d’autant la pression sur le chef-lieu de la wilaya. «C’est que de nos jours, plus de 99% des accouchements se passent en milieu hospitalier, alors que jadis, 90% d’entre eux se faisaient à domicile avec l’assistance de vieilles matrones ou de sages-femmes exerçant à titre privé», déplore un citoyen qui faisait le pied de grue devant l’un des guichets assiégés au service d’état civil.

Source : Voix-Oranie

2 réflexions sur « Trop de pression sur l’état civil »

  1. je cherche une information d’etat civil du personne portant le nom bahloul qui reside au region administrative sidi ben adda ou une information comment abtenir par internet ma recherche merci pour ce cite

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *