Les usagers empruntant la voie située au dos de la direction du Trésor et qui longe les arcades de la cité CNEP/Douanes, ont dû s’interroger sur le sort des tas de gravats abandonnés en bordure de l’artère par l’entreprise chargée de l’aménagement des trottoirs car, voilà près d’un mois, que les ouvriers ont quitté le chantier et les travaux de pose du carrelage en plusieurs endroits ont été suspendus. Pourtant, les riverains ont tout fait pour rendre la tâche des équipes de manoeuvres moins pénible en cette saison caniculaire: eau pour la préparation du béton, boissons fraîches, cafés et gâteaux et parfois repas chauds. Rien d’étonnant puisque cela fait partie de nos traditions hospitalières.
Hélas, un impondérable dont l’origine relève du mystère étant donné que tout le monde s’accorde à dire que les budgets consacrés à l’amélioration du cadre urbain sont plus que satisfaisants, a surgi. Passons sur la qualité des travaux et le manque de suivi. L’argent existe, pourquoi alors ces ratés gênants ? Autre constat aussi dubitatif, les carrés prévus pour la plantation des arbres – des palmiers nains en l’occurrence – ont été réalisés au niveau de quelques trottoirs et ignorés sur d’autres.
N’existe-t-il pas un cahier des charges plus au moins uniforme qui astreint les entreprises retenues à exécuter les travaux dits «de promotion de l’environnement et des espaces verts» ? Qui est censé encadrer ces projets ? Et quelles sont les mesures de contrôle et de suivi à prendre pour éviter des surprises après le départ des opérateurs. En tout état de cause, il y a une exigence de sérieux et de loyauté à laquelle sont tenus ordonnateurs et contractuels.
Source : Echo-Oran