Le magnifique jardin situé sur la route d’Oran, plus précisément à l’entrée de Haï «Moulay Mustapha», ne ressemble plus qu’à un dépotoir à ciel ouvert. Cet espace vert qui a nécessité, il n’y a pas si longtemps, une enveloppe financière conséquente pour son aménagement, n’offre plus qu’un spectacle affligeant. Des détritus et autres déchets en tous genres y sont entassés; des bouteilles et autres canettes de boissons alcoolisées jonchent le sol parmi les ordures ménagères qui y sont jetées. Les cités et les habitations mitoyennes de ce lieu à vocation récréative subissent, quant à elles, les retombées d’un environnement fortement dégradé.
Pourtant, les espaces verts sont reconnus comme un facteur capital pour bâtir un milieu de vie urbain de qualité. Car cet espace n’attire plus les citoyens en quête d’un moment de repos et de détente. Alors une question mérite d’être posée: pourquoi investir autant d’argent sans pour autant arriver à exploiter judicieusement nos espaces verts ? Il est temps de faire réveiller la conscience professionnelle de nos responsables et autres associations afin d’établir une politique cohérente en matière de gestion de nos espaces urbains.
Source : Echo-Oran