Un groupe de stagiaires à Alger

formationLa première conférence nationale sur la prise en charge des jeunes, qui se tiendra à Alger les 16, 17 et 18 février prochains, devra accueillir quelque 1.400 délégués, toutes sphères confondues. Celle de la formation professionnelle sera, sans aucun doute, la plus représentée. 19 stagiaires viendront du Témouchentois. Ceuxlà, mandatés par leurs pairs, seront porteurs d’une proposition à la conférence. Ainsi, et en marge de ce rendez- vous national, le désormais groupe parlementaire témouchentois s’est réuni le 22 janvier dernier et a élaboré un rapport de synthèse résultant des consultations accomplies auprès de ses mandants.
Un large sondage a été réalisé au niveau de tous les établissements d’enseignement professionnel de la wilaya, touchant notamment l’institut d’Aïn-Témouchent et le centre de Béni-Saf et d’autres annexes. L’occasion fut donnée à tous les stagiaires pour exprimer librement leurs sujets. Et, à la faveur de toutes ces assemblées avec la base, un échantillonnage des idées et des réflexions a été confectionné. Au préalable, une rencontre régionale de 02 jours (les 30 et 31 décembre) organisée de concert avec les représentants du même secteur de SBA, a été d’un grand intérêt pour cadrer tout le travail préparatoire sur l’instruction présidentielle visant la prise en charge des jeunes. Chemin faisant, le rapport comporte une proposition à trois volets répondant aux préoccupations, motivations et aux attentes de ces jeunes, en quête d’une profession garantissant un avenir engageant.
La proposition constitue l’aménagement du programme d’enseignement mis en place, par des programmes d’activités sportives, culturelles et d’une prise en charge plus poussée en aval. Les jeunes Témouchentois veulent simplement plus de vie pendant leur cursus de formation. Ils veulent de l’animation sportive et culturelle, ils veulent aussi être accompagnés jusqu’au marché de l’emploi. Ces novices sont orientés vers les établissements de la formation professionnelle, pour se convertir tout de suite à l’emploi, alors que la plupart d’entre eux sont encore à l’âge de l’adolescence. Un âge très sensible où ils ont besoin d’être soutenus. Les jeunes stagiaires sollicitent une prise en charge plus allongée, un accompagnement pendant et après la formation. Dans le rapport, les rédacteurs proposent un programme riche et varié mais réalisable. Pas moins de 46 suggestions sont enregistrées à travers les trois volets cités, les activités sportives, les activités culturelles et la prise en charge. Pour l’un des délégués, «le fardeau est lourd à porter, mais nous allons faire valoir les idées des stagiaires », avant d’ajouter, «pourtant nous demandons pas le ciel».

Source : Le Quotidien-Oran

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