Une flambée des prix sans précédent

Ces derniers temps, les Témouchentois ne savent plus où donner de la tête avec une flambée des prix des fruits et légumes sans précédent. En effet, les prix proposés à la vente par ces pseudo-marchands sont en train de faire saigner les bourses des ménagères et donner le tournis à tous ces malheureux pères de familles. Pour le commun des mortels, qui fait un tour du côté du marché couvert du centre ville (il n’a de couvert que le nom), il se rendra à l’évidence par la cherté de tous les produits qui ont dépassé le seuil…normal de leurs cours habituels même si parfois on est toujours surpris par quelques augmentations «occasionnelles» mais…tolérables, comme dirait l’autre. Ces jours-ci, rien ne va plus avec ces hausses vertigineuses qui font «glacer» les porte-monnaie car que dire de la tomate à 120 dinars et plus et celle qui parfois «garnissait» les poubelles à…90 DA, de l’oignon à plus de 130 dinars, les artichauts à 100 DA, quelques tiges de persil à…40 DA, quant aux fruits nous mettrons en évidence seulement l’orange, appelée «sanguine « qui, il y a peu de temps, ne dépassait pas quelques sous, qui est proposée à …140 DA , du jamais vu, pour le reste des fruits…. n’en parlons pas, nous nous contenterons de ces échantillons car la suite donnera peut-être le vertige. En ce qui concerne les viandes, il est inutile de rappeler les prix, à l’exception des viandes blanches qui sont accessibles avec un prix qui ne dépasse pas les 200 DA, ces derniers jours de la semaine car c’est à cette période que le poulet est soumis à la vente avec un tel prix. La sardine, le poisson du pauvre comme elle était appelée, semble avoir changé de «vocation», elle l’est pour les riches au même titre que le poisson blanc avec un prix proposé, qui varie entre 250 et 300 DA en temps normal, car si l’offre est réduite le prix augmente en fonction des conditions «climatiques» (pluies, mauvais temps, rareté du poisson etc.) La seule question qui revient sur toutes les lèvres est celle ayant trait à ces hausses inexpliquées par bon nombre de tous ces vendeurs qui s’appuient sur les prix à la vente au niveau du marché de gros pour les répercuter par conséquent sur les consommateurs qui sont obligés de payer «la sauce» s’ils veulent préparer leurs différents repas. Toutes les ménagères se plaignent, les pères de familles n’arrivent plus à comprendre cette situation dramatique, et le qualificatif n’est pas fortuit.
En attendant d’éventuelles interventions pour parer à cet état de fait, les consommateurs devront encore tenir leur mal en patience face à une telle flambée dont les feux vont continuer à «brûler» budgets et portefeuilles.

Source : Ouest-Tribune

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