Le ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et du Tourisme, M. Chérif Rahmani a lancé, cette année, une opération portant réalisation de «maisons de l’environnement» à l’échelle nationale. Ces nouvelles structures doivent être implantées dans les chefs-lieux de wilaya et situées dans des endroits rayonnants et attractifs; une condition pas toujours facile à trouver dans des villes connaissant un déficit énorme en assiettes foncières pour des les équipements publics. Et quand elles sont disponibles, leur prix dépasse les moyens alloués pour la réalisation de ces maisons de l’environnement.
En quelque sorte, le ministre veut dire: «vous voulez une maison de l’environnement, donnez-nous un terrain spacieux, bien situé et au dinar symbolique». Autrement pour ceux devant offrir un terrain et qui n’en disposent pas selon les conditions préalables, cela va être une exigence difficile à réaliser. Actuellement, pas moins de 20 M.E sont en cours de réalisation à travers le territoire national. La superficie demandée doit être supérieure à 800 m² et la structure, une fois réalisée, doit disposer d’un terrain servant d’espace vert et sur lequel seront implantés des équipements variés destinés aux jeunes et aux associations.
En toute vraisemblance la M.E d’Aïn Témouchent sera lancée en 2009. Elle doit être conçue selon une architecture qui la distinguera du reste du bâti où elle sera implantée. L’idée d’ériger une telle structure dans un jardin public est à considérer d’autant plus que la wilaya d’Aïn Témouchent avait finalisé une étude portant création de 08 jardins publics dans les chefs-lieux de daïra. Ce sera une occasion à saisir par les collectivités qui ne disposent pas de moyens pour entretenir et gérer convenablement les placettes, espaces verts et jardins publics. Les jardins d’Aïn Témouchent, d’El-Malah et le «petit Vichy» de Hammam Bou-Hadjar sont des sites qui s’y prêtent assez bien.
Source : Quotidien-Oran