C’est à la maison de la culture de la ville d’Aïn Témouchent que la coopérative théâtrale «El-kenz errahel » d’Oran a donné récemment, la première représentation dite «Générale» de sa création théâtrale pour enfants intitulée «Farfour yaâya may dour». Cette distribution artistique a, pendant quatre mois consacrés au travail théâtral créatif, réuni toute une flopée de jeunes comédiennes et comédiens appartenant à la génération nouvelle oranaise des planches scéniques. Une génération composée de Nawel Bouaziz, Houria Zaouèch, Sarah Belabbès, El-Houari Abdelmoumen, Benmohamed Mohamed et Mehdi Khelifa. Le texte théâtral est de la plume du sociologue et enseignant universitaire, Ahmed Mammouni, alors que la mise en scène, les décors, les costumes et accessoires de scène sont de Moufok Djillali. La musique de scène et la composition des chansons sont signées par le chanteur compositeur Zoubir Rahal et l’intervenant en qualité de parolier Belhadri. D’une durée de 50 minutes, le spectacle pour enfants «Farfour yaâya may dour», composé de moments théâtraux, constitue la première production artistique de la coopérative théâtrale «Elkenz er-rahel» fondée par Ahmed Hammoumi. Il s’agit, nous a-t-on dit, en résumé du thème général qui se veut écologique et pédagogique.
Celui de l’action dramatique et de deux cadres de vie diamétralement opposés. Deux forêts mitoyennes : l’une verdoyante, pleine vie, de couleurs, de musique et de bonheur : une forêt palpitante d’animaux, tels les perroquets, les papillons, les écureuils, les oiseaux, etc. Tout un monde idyllique évoluant en parfaite harmonie à l’intérieur et autour d’un extraordinaire havre de paix qui représente et anime au quotidien, cet univers heureux dans lequel la solidarité, l’amitié, la générosité et l’amour pour la nature et ses bienfaits sont de mise entre l’ensemble des membres. La seconde forêt, hélas ! est peuplée d’arbres morts et calcinés par des incendies permanents, rendant donc le paysage désolant et invivable. Un univers qu’exploite, pour se nourrir de ses troncs d’arbres morts par les flammes, un méchant dragon, cela continuellement, aidé par son serviteur, un rongeur affamé, appelé «Farfour».
Source : Echo-Oran