«Il est venu le jour de la rupture, après 46 ans de marginalisation, de Hogra et d’injustice», a déclaré, hier à Aïn Témouchent, Moussa Touati, le candidat du FNA à l’élection présidentielle du 9 avril. «La continuité révolutionnaire prônée des années durant par le système est pour beaucoup de choses dans la situation actuelle que subissent les larges couches de la population», a-t-il souligné. «C’est la classe en issue de l’administration française qui s’est accaparée de tout, et ceci s’est traduit par le départ de plus de 3.000 savants algériens, l’élite intellectuelle qui se trouve aujourd’hui au Canada et dans d’autres pays européens et américains», a-t-il soutenu. «Les responsables aujourd’hui savent seulement comment vendre le pétrole et prendre leur part. Nous devons leur demander des comptes et pour y arriver il faut croire au changement que nous demandons et la seule manière pour le réussir, c’est de voter FNA», enchaîna-t-il.
«Et nous ne devons pas mélanger tous les responsables, il existe une minorité aux mains propres mais liées par d’autres. Nous sommes un parti d’opposition et nous restons dans l’opposition», ajoute-t-il. Et de poursuivre «Aujourd’hui je ne savais pas si je devais venir ici pour vous rencontrer ou aller suivre le match de football. Mais ma déception fut assez grande quand j’ai appris que la télévision l’a programmé en différé après les informations de 20 heures. Si c’était des chanteurs, on n’aurait pas lésiné pour mettre le paquet». Applaudissements.
Source : Quotidien-Oran