Dressées les unes à côté des autres, formant une suite en file indienne et leurs ouvertures dirigées vers la mer, plusieurs tentes, ressemblant à celles usitées dans des campings, abritaient une grande exposition d’équipements, d’effets divers, d’articles variés et de matériels légers produits par de jeunes investisseurs de la wilaya d’Aïn Témouchent. Ces derniers, pas moins de 60 exposants, toutes activités commerciales et artisanales confondues, ont réussi à monter leurs projets grâce au dispositif ANGEM mis en route par le gouvernement au titre des programmes nationaux portant insertion et résorption du chômage au sein des franges de la jeunesse, universitaire notamment.
L’initiative d’envergure nationale que l’Agence nationale de gestion de micro-crédit (ANGEM) a voulu mettre en route revêt sans doute un cachet caractéristique et un sceau révélateur aux impacts directs et indirects non des moindres, tant sur le plan médiatique qu’organisationnel et économique. Le premier coup d’envoi de cette manifestation a été donné à partir de la plage de Terga et Béni Saf. Les initiateurs veulent faire de ces journées de l’information de proximité à même de vulgariser le dispositif ANGEM et de mettre à niveau les connaissances des jeunes diplômés produits de la formation professionnelle désirant se lancer dans le micro-crédit tel que prévu dans les textes du dit dispositif. A noter que le Fonds de la zakat a aisé financièrement 25 jeunes investisseurs voulant réaliser des projets d’investissement de taille moyenne. La femme investisseur a eu une place méritée dans cette exposition. Elle a participé dans les domaines d’activité touchant principalement la couture traditionnelle et la broderie artisanale et d’autres métiers.
Ce contact direct entre les jeunes chômeurs intéressés par la formule ANGEM et la procédure à suivre pour y arriver a laissé des impressions favorables chez ces derniers. Seul le contact direct et de visu sur le terrain sont en mesure de créer chez les jeunes chômeurs disposant d’un savoir-faire un déclic et un effet d’entraînement appréciables. Encore faut-il que les services des dispositifs encore en vigueur aient la volonté de prendre en charge leurs doléances et de les accompagner depuis le début jusqu’à l’aboutissement des projets d’investissements.
source: le quotidien-oran