L’ex-Oued Hallouf qui, dans les années 80, avait la réputation de rassembler quelques grandes familles tlemcéniennes et les notables de la région, n’affiche plus sa superbe d’antan. Même Nouri Kouffi, le célèbre chantre du Hawzi qui venait régulièrement passer ses vacances dans cette vieille station balnéaire ne s’y séjourne plus. La plage, après les constructions effectuées sur les rares espaces vides qui servaient de brise-lames a perdu de son attrait. Les anciens se souviennent que la plaine de Ouled Kihal a abrité jadis des tribus du Sud, victimes des séquestres. Venues s’implanter près des rivages de la côte de Oued Hallouf, les habitants de la région de Laghouat, persécutés par les soldats français ont été vite adoptés par les autochtones et la plupart de leurs descendants cultivent aujourd’hui des lopins de terre rendus fertiles à force de travail et d’abnégation. C’est le territoire des «Ghouatis» qui domine l’ancien Oued El Hallouf.
L’appellation viendrait du fait que dans le passé les sangliers des bois alentours, sous l’emprise de la soif et de la faim s’aventuraient jusqu’à la rivière proche qui se jette dans la mer. «La rivière des sangliers», baptisation rébarbative, n’a pas résisté à la coquetterie du temps. Ne pouvant indéfiniment supporter cette contrariété toponymique, elle est devenue Chatt El Hillal grâce à un Oukase d’un rond de cuir surpris par la splendeur d’un croissant lunaire au cours d’un soir de fête. Les quelques bars, restaurants et pensions qui existaient au temps de la colonisation juste à l’entrée de la plage furent reconvertis en cabanons et cédés à la nomenklatura. L’ensemble de bungalows, édifié par l’APC de Sidi Ben Adda, grâce à un prêt de la BAD (Banque africaine de développement) à la fin des années soixante-dix sont aujourd’hui habités par des particuliers qui ont pris le relais des premiers acquéreurs atteints par la limite d’âge et qui ont troqué le bermuda pour une tunique plus respectable en bons croyants qu’ils sont devenus. A propos de mosquée, celle de la plage Chatt El Hillal est en train de renaître après avoir été totalement rasée et ce, grâce aux mécènes et une petite contribution de l’Etat. Le site de la plage dispose d’un parking qui fait face au poste de gendarmerie lui-même mitoyen au bureau de poste autour duquel gravitent magasins, crémeries et autres kiosques. Les estivants rassurés par la présence des gendarmes assistés des éléments de la garde communale se laissent aller aux plaisirs de la mer. En cas de troubles, même au niveau du plan d’eau, les jeunes gendarmes en short et chemisette verte sont prêts à intervenir.
Avec le temps, la bande de sable s’est rétrécie mais la mer est coutumière de ces cycles de flux et reflux propres aux hivers chaotiques. La plage, sur son flanc Est, abrite une usine de dessalement d’une capacité de 200.000 m³/jour. En voie d’achèvement, sa mise en service est prévue pour ce mois de juillet 2009. Quel sera son impact sur ce lieu ? Difficile de se prononcer mais pour les habitués, la station de dessalement a porté un coup dur au charme notoire de la plage. Il faut reconnaître que la plupart des APC du littoral n’ont pas entamé de travaux d’étude afin de revaloriser les sites d’accueil minés par la saturation comme c’est le cas à Oued Hallouf.
Source : Echo-Oran
dommage c vrai dans le temps quands on partait de wad el halouf c’etait les larme au yeux.nous attendions l’eté impassionament…toute la semaine se passer merveillesement et le vendredi on partai a une plage a coté qui s’appel la playka c un endroit desertique ou il y’a aucune habitation et ou il y’a une sourse d’eau douce et une eua turquoise…le vendredi specialment parcequi’il y’avait une marée humaine qui venait de partout.tout le monde se connaissai y’avait beaucoup de tlemceniens d’oranais meme des algerois et umpeu de temouchent c leur plage commeme mais ds les année 2000 la plage n’es plus la meme 80pour cent des ancien ont vendu leur cabanon en + ça fait 3ou 4ans y’a eu cette station de dessalment qui a porté le coup fatal a la plage y’a d mur en fer d’une hauteur de 1m10environ qui separe la plage en deux…et oui pour moi jamais une epoque comme celle de 90/91/92/98 ne se reproduira …..les ancien tendjaoui/benrahel/bouayad/bouabdallah/benyeles/wahabi/allal/yeles/dali youcef/…et les autre
salut a toi ami de oued el halouf!
c nabil bouabdallah..et oui ..j arrive pas a savoir qui t es ? JE TOMBE SUR CE SITE PAR HASARD..CA ME FAIS TROP PLAISIRS ..DE SAVOIR QUE Y A DES ANCIEN QUI SONT TJR LA..JE SUIS PAS DESCENDU DEPUIS…13 ANS ..CA ME MANQUE GRAVE…
MOI JE SUIS A PARIS DEPUIS UNE 10ANS MAINTENANT..
SI T A MON MESSAGE FAIS MOI SIGNE L AMI..
tu ma oublié
Bonjour a tous
Oui des larmes au yeux
Je suis a paris de puis 30ans
Mon pere elah yarhmou nous enmenait tous les ans de 67à 90
J »aurai aimer que mes enfants et mes petits enfans vivent ce que jai vecu
Jai quité Algerie (ain temouchent) en80
hé oui ! nostalgie d’un temps fait de douceur et d’une interminable insouciance, les belles matinées,réveillé par le bruit des vagues, les randonnées au « ptit bonhomme » ou a la gueule du loup, la plaika, ou le « makam echahid du djbel ….les beignés « confiturés » de la berraka, le footing du soir au chett, et les baignades nocturnes , avec le reflet des lumières des cabanons sur l’eau, ..le boulevard calme et convivial, sans moto ..les cremeries, de boucif et l’autre ou il ya le poster de la lomborghini..avec un jus innimitable, et les soirées a la remila, sans ces foutus nouveau lampadaires, juste le clair de lune ! mon Dieu .. faites qu’un jour mes enfants puissent etre aussi heureux que je l’étais moi sur cette plage.., a tous ceux qui ont ce souvenir, n’en oubliez aucun moment svp ..
Bonjour à tous,
Je suis tombé par hasard sur cet article, et les quelques informations sur les familles qui ont été persécutées par les français lors du génocide du 4 décembre 1852 ont attirés mon attention. Etant un habitant de Laghouat descendant d’une famille dont les biens (maisons et jardins) ont été séquestrés par la France, je voudrais savoir si vous possédez d’autres informations sur ce sujet.
Merci
Med Younès
Bonjour,
Je cherchais des infos sur la plaika car j’aimerai bien y retourner cet été, je ne suis même pas sûre qu’elle existe encore, je tombe sur cette page et vos commentaires, j’ai les larmes aux yeux. Moi aussi j’y ai passé tous les étés le lendemain des vacances jusqu’à la rentrée depuis que je suis née, Mon père Allah Yarhmou a vendu notre cabanon ds les années 90 et depuis ce n’est plus la même plage, les noms de familles que vous avez cité j’en ai reconnus qlq uns, c’est triste cet envahissement sauvage, on ne peut plus y aller aujourd’hui car les mentalités ont bcp changé depuis. Je reste nostalgique, et vous rejoins que j’aurai aimé faire découvrir cette ambiance à mon fils et mon mari.
@+
moi c rabi3 si quelqu’un me souviens de moi il me contacte ici merci https://www.facebook.com/moussedak