Commémoration du 1er Novembre

Pour commémorer la grande date nationale du déclenchement de la Révolution contre la France coloniale, la Maison de la culture d’Aïn Temouchent a élaboré un programme culturel et artistique s’étendant sur quatre jours, du 29 octobre au 1er novembre. Le coup d’envoi a été donné hier mercredi, avec l’inauguration d’une exposition de photos et documents historiques, illustrant l’épopée du Mouvement national et la période de la Guerre de libération nationale à travers toute l’étendue géographique de notre pays et dans la région témouchentoise.
Le choix de l’espace réservé à cette exposition -la Salle des expositions- a permis de rendre toute la dimension de la commémoration. Pour le volet cinématographique, les organisateurs ont retenu au programme d’aujourd’hui, jeudi 30 octobre, la projection d’une série de films documentaires relatant les faits des révolutionnaires algériens, notamment les actions militaires et politiques. Et en soirée, le public pourra voir un spectacle théâtral intitulé «Melhamet El Djazair» produit par la troupe théâtrale de Chabat El Ham. Ailleurs au niveau de la Bibliothèque publique «Malek Ben Nabi», les fans de la poésie populaire assisteront à une soirée poétique où les gouals de la wilaya déclameront des «kassidates» dans ambiance de compétition mais avec un esprit littéraire.
Et pour mieux marquer l’évènement, une conférence suivie de débat sera animée au lycée «El Ibrahim» avec le concours des directions de l’Education et des Moudjahidines. Un moudjahed relatera le déclenchement de la glorieuse guerre du 1er novembre dans le temouchentois. Le programme festif se poursuivra par des soirées de chant (Anachid) dans la ville de Beni Saf qui abritera également un spectacle théâtral. Pour clôturer l’événement la Maison de la culture, sert au public en soirée de samedi, le grand film «La bataille d’Alger» de Ponté Corvo qui sera suivi par une récitation de chants patriotique par la troupe de Hamam Bouhadjar.

Source : Voix-Oranie

2 réflexions sur « Commémoration du 1er Novembre »

  1. Salam

    J’aurai aimé de tel événement sera l’occasion pour mettre toute la lumiére sur les grand personnage historiques,patriotiques qui sont trés peu connu pour le large public témouchentois et l’algerien en général.

    j’aurai aimé qu’un colloque sera organisé sur ce personnage qui est le sympbole du heroisme te le patriotisme Témouchenbtois et de toute cette région.

    Il s’agissait de MOHAMED BENABDELLAH allh Yerhmah,

    alors je vous laisse apprecie le parcours de cet Heros Témouchentois

    Issu des Ouled Sidi Ahmed Benyoucef, branche de la tribu des ahl Ghassoul, près de Aïn Témouchent, il s’établit en 1846 à Tlemcen où il enseigna le Coran dans la zaouia des Ouled Sidi Yaâkoub

    Après la prise de Tlemcen à la fin du mois de décembre 1841, il s’engagea dans la résistance contre les Français durant une période de trente ans environ. Au début de son activité, il agissait sous le couvert de son statut de religieux afin de ne pas éveiller les soupçons des Français.
    Lorsqu’il fut découvert en 1844, il quitta Tlemcen pour se rendre en Alexandrie et de là, à la Mekke afin d’accomplir le pèlerinage. Il prit contact avec un certain nombre d’algériens exilés, expulsés ou ayant fui les pressions exercées par les autorités françaises. Parmi eux, se trouvait « Mohamed Ben Ali Senoussi » qui avait été expulsé d’Algérie en 1849.
    Mohamed Ben Abdallah revint en Algérie pour proclamer la résistance, exploitant pour cela les événements de la Révolution française de 1848 et les résistances qui en découlaient ici et là. Il réussit à mobiliser bon nombre de personnes sous sa bannière notamment les tribus du Sahara. Il se fixa Ouargla comme premier objectif et réussit à s’en emparer et en fit le centre de ses activités. Après Ouargla, il projeta de s’emparer de Touggourt, placée sous l’autorité de la famille Ben Djellab. Il se dirigea vers cette ville et obtint le ralliement du gouverneur précédent Slimane ben Djellab ainsi que celui des habitants de Métlili.
    Quittant Touggourt, il prit la direction de Djebel Amour pour rassembler le maximum de partisans. Afin de liquider son mouvement, le général Randon mobilisa trois importants bataillons pour le combattre .L’accrochage eut lieu au cours de la bataille de Aïn Erreq, au cours de laquelle 200 français furent tués. Il fut alors reçu à Laghouat alors qu’il n’avait pas réussi à y pénétrer auparavant. Il fit preuve d’un héroïsme sans précédent dans la défense de la ville de Laghouat et ses ksours notamment après que Bennacer Ben Chohra se fut joint à lui jusqu’à ce que la ville tombe le 4/12/1852.
    L’activité de Mohammed Ben Abdallah connut alors un répit jusqu’en février 1853 lorsqu’il tenta de reprendre la ville de Laghouat mais il y échoua après que les accrochages et batailles de Brizina et Rouissat. Après cela, il se rendit en Tunisie et revint une autre fois à Laghouat en septembre 1854. Il effectua de nombreux déplacements dans les régions sahariennes, se rendant fréquemment en Tunisie jusqu’à ce qu’il fut arrêté avec la collaboration du Bachaga Si Bouabakeur Ould Hamza .
    On ignore la durée de son séjour en prison et il ne réapparut sur le théâtre des évènements qu’après le déclenchement de la révolte des Ouled Sidi Cheikh en 1864. Il se rallia à Si Laala, Si Zoubir et Si Mohammed avec lesquels il demeura un moment. Suite au désaccord survenu entre eux, il s’en sépara et se retira en Tunisie pendant plusieurs années pour réapparaître lors de la résistance d’El Mokrani en 1871. Il entra en contact avec Bennacer Ben Chohra à Touggourt et Bouchoucha à Ouargla et les mit en contact avec les Ouled Kh’lifa avec lesquels il avait participé à Majma oasis de « Liana » dans le Zab Est. Ensuite, il franchit les frontières vers Nafta et de là vers Bir al Allig puis Oued Boudkhane et enfin la région tunisienne du Kef. Là-bas, il fut arrêté par le bey et emprisonné en 1876 après l’assassinat du mamelouk Larbi, gouverneur de Souf.
    Après l’occupation de la Tunisie en 1881, Ben Abdallah quitta son village pour les frontières Sud –Est, près de Tripoli où il séjourna un certain temps puis revint avec le reste des émigrés vers le Sud Tunisien et y demeura jusqu’à sa mort en 1895.

    Cordialement

    Sami

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