Il y a peu près trois mois, nous avions mis, en relief, dans un écrit ce vent d’espoir qui soufflait sur toute la ville de Témouchent avec tout simplement une ambition de deux équipes qui visaient le titre de champion de leur division respective. Le Chabab en « inter-régions » et le Zidoria en « Régionale 1 » étaient les grands animateurs de leur championnat, en émergeant du lot grâce à des résultats qui commençaient à donner des ailes à ces deux équipes et procurer à tous leurs supporters les espoirs les plus fous d’une accession qui prenait forme, au fil du temps, pour ne pas dire au fil des journées du championnat qui s’égrenaient, une à une. Malgré la forte concurrence de certaines équipes, au niveau de ces divisions, qui jouaient le titre, les deux clubs témouchentois ont su résister à cette forte pression et où tout était jouable car chacun pensait qu’il pouvait tirer le gros lot et le bingo d’une accession.
C’est à ce moment bien précis avec des batailles qui faisaient rage sur tous les terrains et un sprint final qui commençait à s’amorcer que nous avions écrit noir sur blanc que c’est l’espoir qui anime ces deux équipes de Témouchent et leurs supporters qui croyaient, dur comme fer, à la concrétisation de leurs rêves. Si pour le second club, le Zidoria, la question était réglée avant l’heure, soit une accession qui s’est dessinée à quatre journées de la fin, le Chabab a attendu l’avant la dernière journée de cette boucle 2008/2009 pour emboîter le pas au club voisin en arrachant le titre et par voie de conséquence le billet de l’accession grâce à cette victoire ô combien précieuse obtenue en déplacement devant le Rapid de Relizane, laquelle a permis aux Tlemçani, Mouffok, Hadjar, les Mokdad, Hamid et Chafik, Moussi, Kheloufi, Benzerbadj, Tabti, Saffa, Bouhraoua, Rachedi, Hachem, entre autres, de sceller de manière officielle leur montée en « Nationale Deux » coiffant au poteau son rival maghnaoui qui en partageant les points avec son hôte du jour l’USM Oran, lors de cette même journée, permettait au CRT de porter l’écart à quatre points à une journée de la clôture du championnat. Ce qui était largement suffisant aux « Rouge et blanc « pour ne pas attendre l’ultime round pour s’adjuger le sacre. En somme une journée, du 25 mai 2009, à Témouchent que personne n’oubliera de sitôt pour avoir été celle du retour du Chabab à une division qu’il avait intégré la première fois lors de cette fameuse saison 1965/66, avec un rappel pour les nostalgiques que l’histoire se répète, dans le temps, et ce qui s’est produit à Relizane ce vendredi 25 mai 2009, s’est produit, à la même époque, en 1966 lorsque le CRT jouait son accession en « Nationale 2 » et s’est imposé ce jour-là sur l’ancien stade de l’hippodrome de Relizane sur ce score de 1 à 0 .
Quelle coïncidence ! Quarante-trois (43) ans après, c’est le même roman d’une belle aventure de ce Chabab de Témouchent qui a pris encore une fois son envol sur cette terre de Relizane qui semble être celle de la prédilection et du bonheur. Aujourd’hui, à Témouchent, le sujet de discussion demeure, bien sûr, l’accession qu’on peut considérer historique avec le jumelage de deux équipes qui ont réussi à donner à cette ville de Témouchent toutes ses lettres de noblesse dans le sport en réussissant, peut-être, un fait rarissime, celui de deux clubs d’une même ville qui accèdent, une même saison, et dans quelles divisions SVP, le CRT qui en quittant l’inter-régions pour la « Nationale 2 » se fait remplacer par le Zidoria qui rejoint ce palier grâce au titre acquis. Il est inutile de décrire l’ambiance qui a régné ce vendredi, à Témouchent, avec les supporters du Chabab qui ont fêté l’évènement dans une atmosphère indescriptible qui rappelle celle d’une même…accession de la saison écoulée lorsque le CRT avait quitté la « Régionale 1 » pour faire de l’inter-régions une transition pour rejoindre la D2. Deux accessions successives pour un Chabab qui a, certainement, reculé pour mieux sauter au grand bonheur de tous ses supporters de toute une ville et de toute une région et surtout pour la mémoire des défunts du CRT que sont les Omar Sikki, Djems, Saïd Benaïssa dit «Saïd gaucher », Yekhlef dit « Khamété » et sans oublier, bien sûr, tous ceux qui portent dans leur cœur, le Chabab.Peut-on dire alors que les paris sont ouverts « pour un jamais deux sans trois « ?
Source : Voix-Oranie
JE NE CONNAIS PAS ZSAT , JE CONNAIS QUE LE GRAND CRT DE TEMOUCHENT AVEC SES GLOIRS EST SON HISTOIRE ARRETE DE DE NOUS TAPET SUR MES NERFS J SUIS TCHEQUE
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