De nombreux automobilistes cherchant à garer leurs véhicules, à Aïn Témouchent, en cette période hivernale de vacances scolaires, sont outrés de voir que des mineurs, certains scolarisés, ont pris possession des rues et des moindres espaces libres, pour faire monnayer à leur profit le stationnement. Le phénomène est res-senti notamment au niveau des nombreuses assiettes situées en zone sismique et qui servent de zones de parking illicite, après avoir été dégagées des décombres résultant du séisme de décembre 1999.
Ces zones de «parking» sont devenues propriétés privées, que certains opportunistes tentent de rentabiliser, quitte à utiliser des mineurs pour arriver à leurs fins. C’est ainsi que plus d’un père de famille, venu garer sa voiture avec sa progéniture à l’intérieur, le temps de faire quelques emplettes, s’est vu réclamer à son retour pas moins de… 50 dinars. A cette allure, le compte est vite fait et il ne faut pas s’étonner si un «baron» des parkings n’est pas derrière cette arnaque à grande échelle et dans laquelle trempent des enfants, qui ne savent quoi faire de leurs vacances scolaires pour gagner un peu d’argent. La concurrence fait rage et les coins les plus juteux s’avèrent ceux des sièges des directions de n’importe quel secteur, où la bureaucratie règne en maître et attire le plus de visiteurs venus déposer des dossiers ou retirer des documents officiels. Aux dires d’un jeune qui ratisse les coins de stationnement, rare est le jour où ce dernier ramène moins de 1.000 Da à la maison, et encore, non sans verser la «location» journalière à un «plus gros bâton» que le sien.
Autrement dit, si ces jeunes acceptent d’être ainsi exploités, il n’y a pas de raison pour que ce soit l’automobiliste qui trinque… Le pire, c’est que tout ce phénomène se poursuit sous les yeux de tous les responsables concernés, qui laissent faire pour maintenir un semblant de paix sociale. Mais là où ça ne va plus, c’est quand des enfants font dans le mimétisme, non pas pour s’adonner à des jeux ou à des loisirs éducatifs durant leurs vacances, comme tous les jeunes de leur âge, mais pour se préparer à la course au profit, quel que soit le moyen utilisé. Si des lois existent pour sanctionner le travail des mineurs, qu’attendent les autorités compétentes, pour mettre le holà à toute cette anarchie, qui fausse déjà la culture du travail à l’école chez beaucoup de jeunes, lesquels voient là déjà le moyen de s’enrichir, en s’investissant le moins possible.
L’Etat ferait bien de se réapproprier ces espaces, quitte à en payer le prix de l’expropriation pour utilité publique, pour y réaliser des parkings officiels avec toutes les commodités et qui soient convenablement gérés, pour faire rentrer des recettes à la commune et en y recrutant des personnes en âge de travailler. Il y va de l’image de marque de la ville aux yeux des visiteurs nationaux et étrangers, et de la sauvegarde de notre jeunesse.
Source : Voix-Oranie
Au nom d’une paix sociale tolère on l ‘anarchie qui règne dans la ville au niveau des grandes artères et à proximité des administrations où de petits malfrats rackettent d’honnêtes citoyens pretextant leur garder leurs véhicules comme s’il ne leur suffisait pas de payer déjà des impôts Que de fois de paisibles pères de familles rejoignant leur véhicules et refusant de se soumettre à ces parasites se sont vu menacés avec de gros gourdins
La paix sociale ne s’obtient pas au détriment des faibles ELLE S’OBTIENT PAR LE RESPECT DES LOIS DE LA REPUBLIQUE ET PAR TOUS
Les autorités et M le Maire en premier lieu sont interpelés pour mettre fin aux agissements honteux de cette mafia qui est en train de dévoyer et de parasiter notre jeunesse