Deux dispositifs de rémunération offerts aux jeunes

emploiDésormais les jeunes sans-emplois, âgés de moins de 35 ans, auront à choisir entre deux directions, celle de l’Action sociale (DAS) et celle de l’Emploi (DEM), selon les critères répondant aux trois catégories retenues. Pour la DAS, les titulaires de diplômes universitaires et de technicien supérieur, au chômage, se voient offrir cette année un quota de 1.000 postes, rémunérés par une prime d’insertion des diplômés (PID). La deuxième catégorie concerne les titulaires d’un certificat d’aptitude professionnelle communément appelé CAP, se voient également offrir pour la même période, 1.327 postes rémunérés par une prime d’activité d’insertion sociale (PAIS).
Enfin le reste des jeunes, sans qualification ni diplôme, seront concernés par l’activité pour besoins collectifs (ABC), en lieu et place du dispositif TUP à HIMO et pour lequel une enveloppe de 10 milliards de centimes sera mise sur le tapis. Enfin, il importe de signaler que les indemnités versées par la DAS aux trois catégories sus-énumérées, ne sauraient dépasser le montant du salaire minimal garanti (SNMG) en Algérie. De son côté, la direction de l’Emploi (DEM) vient d’être chargée récemment de gérer les mêmes catégories de demandeurs d’emplois, qui se verront proposer, le cas échéant, des contrats d’insertion des diplômés (CID) pour la 1ère catégorie, des contrats d’insertion professionnelle (CIP) pour la 2ème catégorie et des contrats de formation insertion (CFI) pour la 3ème catégorie regroupant les non diplômés et sans qualification. En revanche, la rémunération pourrait dépasser le SNMG, contrairement à celle de la DAS.
Cependant, le dispositif de la DEM octroie un contrat de durée d’une année non renouvelable, à exercer dans les entreprises publiques ou privées, sauf si l’employeur décide de sa prolongation voire de sa titularisation pour s’attacher l’employé. Par ailleurs, les jeunes bénéficiaires du CFI seront appelés à travailler, selon les besoins, dans des chantiers, des collectivités locales ou dans les différents secteurs.
Pour cela, il est impératif que les jeunes concernés par le dispositif de la DEM, se fassent inscrire au niveau de l’agence de l’Emploi (ANEM) la plus proche, en justifiant leur position vis à vis du service national. Ce nouveau dispositif accorde une chance de s’insérer par le CFI, à la 2ème catégorie, dans laquelle entrent les exclus des classes secondaires des lycées. A remarquer la volonté évidente de booster les secteurs public et privé, loin des contraintes de l’administration. Il reste néanmoins que les deux directions (DAS et DEM) mettent les outils appropriés à la coopération intersectorielle, en premier lieu l’échange d’informations, ne serait-ce que pour éviter le cumul des inscriptions.

Source : Voix-Oranie

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