Plusieurs citoyens témouchentois, intéressés par les trois dispositifs d’aide à l’emploi des jeunes (ANSEJ, ANGEM et CNAC) déploient d’énormes efforts pour constituer leurs dossiers administratifs, où figure en bonne place la fameuse attestation de non-affiliation à la CNAS. Si l’on croit les plaignants qui se sont adressés au corres-pondant de la Voix de l’Oranie, certains adhérents aux dispositifs sus-évoqués et qui se sont déplacés au centre CNAS d’Ain Témouchent, pour y retirer cette pièce essentielle, sont retournés les mains vides et au bord de l’hypertension artérielle.
Pour la CNAS, ses agents ne font qu’appliquer l’instruction du ministère du Travail et de la Protection sociale, dont ils relèvent et qui prône l’entraide entre toutes les administrations de l’Etat. En d’autres termes, les postulants doivent déposer leur demande d’attestation de non-affiliation au niveau des dispositifs étatiques évoqués, qui doivent s’adresser eux-mêmes directement à la CNAS, et ce, pour assurer une meilleure prise en charge et éviter des déplacements coûteux et inutiles aux jeunes.
Selon un responsable de la CNAS, l’instruction du ministre est diffusée généralement à toutes les administrations, avant de s’interroger pourquoi certains services destinataires persistent à l’ignorer à Aïn Témouchent, et ce, malgré l’insistance du ministre de tutelle, M. Tayeb Louh, lors de sa dernière visite. A ce propos, le directeur de la CNAS d’Ain Témouchent a mis en relief l’impact positif de la dite instruction sur la coordination entre les secteurs du Travail et de l’Education, lorsque les directeurs d’école ont présenté à ses services les listes des personnes sollicitant l’allocation de solidarité scolaire de 2.000Da. Selon lui, l’attestation de non-affiliation exigée leur a été délivrée directement, sans bruit ni interminables files d’attente devant les guichets de la CNAS, au risque de donner à cette institution une image incorrecte, sans compter les désagréments aux agents. Les responsables des dispositifs ANSEJ, CNAC et ANGEM sont donc interpellés pour appliquer à leur niveau l’instruction ministérielle évoquée, pour faciliter la tâche déjà bien compliquée des jeunes à la recherche d’une place au soleil. Encore faut-il qu’ils soient instruits de leur côté par leur propre tutelle, pour qu’ils daignent sortir du cloisonnement dans lequel ils ont l’air de se complaire.
Source : Voix-Oranie