L’élection empêchée à la COOPVIT

L’élection du nouveau comité de gestion de la COOPVIT qui devait se tenir hier lundi vers 10h00, pour remplacer l’ancien dissous sur décision du wali, n’aura pu finalement se dérouler, car les locaux de la coopérative sont restées fermées et le comité provisoire chargé de procéder à cette élection va déposer une plainte pour entraves auprès de la justice. Ainsi, les anciens responsables de cette coopérative semblent avoir gardé la mainmise sur ces locaux, devant lesquels se sont présentés hier quelque 200 viticulteurs de la région, accompagnés du DSA, du président de la chambre d’Agriculture, du SG de l’UNPA et bien entendu des éléments des services de sécurité, pour éviter tout risque de dépassement. En fait de dépassement, il n’y a rien eu, puisque les portes sont restées hermétiquement closes et le vote programmé pour cette fin de décembre, n’aura pu se dérouler, faute de local.
Pour rappel, cette élection était censée désigner le nouveau gérant de la COOPVIT, après la dissolution de l’ancienne coopérative sur décision du wali, qui lui reprochait d’exercer sans agrément et a fait désigner par le DSA, un comite provisoire au mois de juin passé, pour préparer les dites élections, qui viennent ainsi d’être avortées.
Par ailleurs, des centaines de fellahs attendent toujours le paiement de leur production, issue des vendanges 2006 et qu’ils avaient livrée aux anciens gestionnaires de la COOPVIT, en échange d’un bon de livraison mentionnant qu’ils ne seront payés qu’après la vente du vin résultant de la transformation du raisin livré. Apparemment, le vin de cette cuvée continue à vieillir dans les caves de la COOPVIT, puisque les viticulteurs n’ont pas encore vu la couleur de leurs chèques de paiement promis.
Placé ainsi devant le fait accompli, le DSA a instruit le comité provisoire, désigné sur ordre du wali, pour qu’une plainte soit déposée dès aujourd’hui mardi, auprès de la justice, à l’encontre des anciens responsables de la COOPVIT, pour entraves à la tenue d’élections autorisées par le wali et à l’exécution de sa décision de dissoudre l’ancienne coopérative. Après quoi, il ne restait plus au DSA, qu’à faire reporter cette rencontre à une date ultérieure.

Source : Voix-Oranie

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