L’espoir d’intégrer la LFP renaît

Le sujet d’actualité dans les milieux sportifs à travers tout le pays n’est autre que l’avènement du professionnalisme et son lancement à l’aube de cette saison 2010/2011, décidé par les hautes instances footballistiques avec la bénédiction du président de la République qui veut pousser encore plus à l’avant cette discipline. En effet, à l’occasion de la dernière réunion tenue ce jeudi à Alger regroupant les présidents de clubs de D1 et D2 sous la haute autorité de messieurs Hadj Mohamed Raouraoua, le patron de la FAF, et Mohamed Mecherara, celui de la LNF et ce, pour débattre de la question de l’instauration du professionnalisme dès la saison 2010/2011 et les mécanismes à mettre en place sous forme de cahier des charges et les conditions adéquates dans l’application des textes régissant la future ligue professionnelle (LFP).
C’est le président de la FAF lui même qui a annoncé, au cours de cette réunion, que cette Ligue professionnelle sera installée dans les prochains jours afin de permettre aux clubs qui feront part de leur désir d’y adhérer de trouver toutes les commodités pour être les précurseurs de cette nouvelle vision professionnelle de notre sport roi qui est le football. Mais simplement cette nouvelle qui loin d’être accueillie avec scepticisme, l’a été avec la plus grande joie pour les clubs ayant émis, depuis longtemps, leurs ambitions à tremper dans une telle atmosphère professionnelle et ceux qui aujourd’hui peuvent prétendre remplacer les clubs qui vont quitter la LNF pour la LFP, à l’image de tous ceux qui sont pensionnaires de la D2. Ceci dit, c’est donc avant tout la majorité des clubs de D2 qui aujourd’hui retrouvent l’espoir de faire partie de l’élite après avoir bataillé durant tout le championnat pour accéder mais en vain, à l’image du Chabab de Témouchent dont les supporters ne parlent que de ce sujet qui fait la une de toutes les discussions tout en ayant un regard sur cette nationale 1 qui intéresse le CRT dès la prochaine saison. Mais cette probabilité, même si elle ne semble pas effrayer les dirigeants au point de renoncer tout bonnement à cette idée, elle n’est néanmoins pas rejetée.
Du coup donc, toutes les spéculations vont bon train entre le fait de retrouver la nationale 1 et celle de voir plus grand avec les moyens qu’exige cette politique du sport. Aujourd’hui, à Témouchent, avec les infrastructures sportives et toutes les autres conditions requises dans la cahier des charges, la “partie” demeure jouable aux yeux des différents avis mais toujours est-il que la question mérite d’être mûrie et réfléchie car il s’agit, avant tout, de professionnaliser les esprits ni plus, ni moins. Entre un cadre amateur et celui professionnel, ce sont deux mondes à part, c’est vraiment le jour et la nuit. En attendant la fin du championnat de D. 2 qui prendra fin cette semaine avec la dernière rencontre que va livrer le Chabab de Témouchent face à l’USMBA, l’heure est certainement à la réflexion et elle ne doit pas être surtout hâtive.

Source : Voix-Oranie

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