La cité des 312 et les dangers de la circulation

temouchent Le boulevard Mohamed Boudiaf, passant par le centre-ville d’Aïn Témouchent, a été récemment le théâtre d’un autre accident mortel. Encore un triste épisode de la longue série morbide dont les riverains se refusent désormais à payer le lourd tribut par progéniture interposée. Ces riverains n’arrê-tent pas en effet de relancer les autorités locales sur la nécessité de réglementer la vitesse le long de cette artère importante de la ville. Un axe à double-voie, très emprunté par les piétons et jalonné par les administrations, la mosquée, la super-marché et la CNAS, et reliant l’ancienne ville de Sidi Saïd à la nouvelle ville «Akid Othmane».
Sur cet axe, certains chauffards ne respectent ni le code de la route ni la limitation de vitesse, comme l’attestent les nombreuses infractions constatées sur leur radar par les agents de police affectés à la circulation. Ces dérives ont d’ailleurs incité les habitants de la cité des 321 Logements, à adresser une correspondance au wali et signée par ses habitants, à leur tête le président du comité de quartier et où il est écrit: «Monsieur le wali, la pose de ralentisseurs sur ce grand boulevard va certainement résoudre ce grand problème et soulager toute une population».
Outre ce problème crucial, ces mêmes citoyens réclament le carrelage des trottoirs bordant ce boulevard, à l’instar des autres rues secondaires que recèle la ville d’Aïn Témouchent. Mieux, ils réitèrent leur appel d’aménager le terre-plein bordant l’avenue, avec des pelouses et autres plantes ornementales, afin que cette avenue soit désormais la vitrine de la ville d’Aïn Témouchent post-indépendance et ajoute une plus-value à son image de marque. Dans le même sillage, il est recommandé d’aménager des caniveaux, tout le long de ces mêmes trottoirs, pour évacuer facilement les eaux de ruissellement et autres eaux usées vers les avaloirs, au lieu de les laisser stagner et empester l’environnement des riverains. A charge pour ces derniers de veiller à la préservation de leur futur cadre de vie.

Source: Voix-Oranie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *