Partant des projections que les services concernés de la wilaya d’Aïn Témouchent ont faites cette année pour accueillir le flot des estivants, la direction de la Protection civile a pris les dispositions nécessaires que lui permettent ses moyens, limités à vrai dire à 4 ambulances pour gérer une façade maritime de 80km, durant les heures de baignade. Dans cette optique, le directeur a procédé au changement des horaires de surveillance des plages autorisées. Un horaire qui passe désormais de 08h00 à 21h00 et durant lequel une permanence est assurée au niveau des 20 postes de secours, dont 17 construits en dur et 3 en préfabriqué, pour intervenir très rapidement en cas de nécessité.
Selon M. Zoubir, l’inspecteur chargé de la mission de contrôle des 20 plages autorisées à la baignade, 90 nouveaux maîtres nageurs ont été recrutés pour 3 mois et suivi une formation 10 jours à Béni-Saf, portant sur le secourisme, le sauvetage en mer et l’application de la réglementation au sein de la protection civile.
Le gros bémol qu’on relève dans cette symphonie, réside dans le parc dérisoire d’ambulances mis à la disposition des équipes de secours. En effet, le parc ambulancier de la Protection civile de la wilaya d’Aïn Témouchent ne dispose que de 4 véhicules en tout et pour tout. Dans ce cas, comment va-t-on gérer les évacuations à partir des 20 plages éparpillées le long des 80km de la façade maritime, des accidents de la circulation intervenant aux mêmes heures, des feux et autres accidents domestiques, etc.? Certains estiment que le wali, très versé dans le domaine, en tant qu’ancien colonel de la Protection civile, aurait certainement une idée sur la question, à moins qu’il ne décide de renforcer ce parc squelettique par une dizaine d’ambulances au moins, parmi elles des voitures suffisamment médicalisées pour les interventions salvatrices sur place.
Source : Voix-Oranie
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