Des parents de handicapés moteurs souffrant d’une paralysie totale des membres inférieurs, avouent avoir frappé à toutes les portes dans l’espoir de bénéficier d’une pension accordée par l’Etat au titre des dispositifs mis en oeuvre et dont le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale est chargée d’en faire bénéficier cette frange de malades qu’il faut prendre en charge en extrême urgence. Des dossiers sont dans les tiroirs de la DAS d’Aïn Témouchent depuis au moins six ans, d’après nos sources. Une information qui a été confirmée par le directeur en personne, lors de la dernière session plénière de l’APW. Ce dernier, appelé à donner des explications, reconnaît que des dossiers sont en instance depuis l’année 2000.
Faute de budget (chapitre concernant ces malades), la DAS se trouve dans l’incapacité de pouvoir prendre en charge d’autres handicapés moteurs «malgré les demandes faites par ses soins à la tutelle, c’est-à-dire le département ministériel chargé de ce volet. Les propos tenus par le DAS d’Aïn Témouchent méritent une attention particulière de la part des pouvoirs publics et des autorités de la santé publique et de la solidarité nationale. Avons-nous le droit d’ignorer des malades qui se soulagent dans des couches à longueur de journée?
Qu’ont-ils de mieux par rapport aux morts sauf le sourire aux lèvres, le hochement de tête et le pétillement des yeux? L’on place l’interpellation à un haut niveau. L’Etat doit respecter ses engagements envers eux car il est inadmissible et insensé que ce type de problèmes perdurent dans la wilaya d’Aïn Témouchent, au moment où l’Algérie connaît une embellie financière extraordinaire.
Source: le Quotidien-Oran