Avec la réalisation du POS sud-est appelé par les responsables concernés « seconde nouvelle ville d’Aïn Témouchent conçue pour 32.000 habitants, la population du chef-lieu de wilaya sera de l’ordre de 100.000 âmes à l’horizon 2010. Il est prévu la réalisation de 5.300 logements, toutes formules confondues, 07 écoles fondamentales, 02 CEM, 01 institut islamique, 01 institut de tourisme et une université de 8.000 places pédagogiques et 2000 lits, le taux d’avancement de la première tranche relative au campus universitaire qui comprend 2.000 places pédagogiques et 1.000 lits est de 10 %, un seuil fourni par un conducteur de travaux lequel a estimé le retard dans le démarrage du projet de 4 mois.
Commentant l’écart, un responsable de la DLEP estime que « le petit retard (!) a été généré «par manque d’effectif» (apport entreprise chinoise détentrice du projet) mais ce problème a trouvé par la suite une «solution» laquelle stipule «l’injection de la main-d’oeuvre algérienne à concurrence de 50 % de l’effectif global» sans signifier les catégories demandées. « C’est la même entreprise chinoise qui a réalisé l’hôpital 240 lits Docteur Benjerdjeb de Aïn Témouchent, indique note interlocuteur. En effet, les promoteurs et maîtres d’ouvrages rencontrent de sérieuses difficultés pour trouver des entreprises d’envergure en mesure de réaliser des projets de telle taille. Le fait a été commenté succintement par une autorité lors de sa tournée d’inspection et de travail la semaine d’avant l’arrivée du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme.
Le DLEP de la wilaya a porté à notre connaissance que l’étude de la seconde tranche de même importance que la première a été achevée et l’appel d’offres devrait être lancé. En somme la seconde tranche sera livrée avant la fin 2009. C’est-à-dire avant la fin du mandat présidentiel. Le chef de l’Etat sera-t-il au rendez-vous pour inaugurer l’université d’Aïn Témouchent ? Ainsi pour éviter d’être frappée par des pénalités de retard, l’entreprise de réalisation a renforcé son chantier et oeuvre en 3 fois 8 équipes pour rattraper le retard, les engagements sont de l’ordre de 393.295.886.10 DA non compris les équipements.
Faut-il attendre la fin 2009 pour mettre en route l’ensemble des départements de l’université ? Ou bien procéder à l’ouverture des départements et l’occupation des cités universitaires au fur et à mesure de leur achèvement ? Dans tous les cas de figure il faut songer à distinguer les tranches de réalisation du campus universitaire et que les départements soient indépendants les uns des autres pour une meilleure gestion, exploitation et maintenance des structures.
Source: le Quotidien-Oran