La quantité de lait consommée quotidiennement, à travers la wilaya d’Aïn Témouchent, est de 51.000 litres de lait pasteurisé et de 11.600 litres de lait de vache. Une consommation journalière qui va certainement augmenter, en ce mois de Ramadhan. En affirmant qu’il n’y a pas de tension sur la demande et que le prix du lait pasteurisé est maintenu officiellement à 25,00Da le sachet d’un litre, le directeur du commerce (DC) de la wilaya d’Aïn Témouchent, M. Benmehra Benaouda, tente de rassurer la population. Selon lui, le marché sera bientôt inondé en lait pasteurisé, répondant aux normes bactériologiques et physico-chimiques, grâce à l’engagement pris par le groupe GIPLAIT de Sidi Bel-Abbès. La qualité est assurée également, puisque des prélèvements seront envoyés mensuellement au laboratoire d’Oran pour des analyses de contrôles.
Donc pour le DC, le client est responsable et libre de son choix d’acheter le lait et sa direction est dotée suffisamment de moyens de contrôle de la chaîne du froid. Mieux, un numéro vert est mis à la disposition du consommateur : 043-60-56-15, en cas de besoin. En matière de contrôle de la pratique commerciale et de lutte contre la fraude, selon lui, le dispositif habituel est renforcé pour ce mois, notamment, au niveau des marchés de gros des fruits et légumes y compris le week-end et après le Ftour, pour veiller à une concurrence loyale et à la bonne qualité de la marchandise. Pour rappel, le 4 septembre dernier, 6,44 tonnes de pommes de terres estimées à 28 millions centimes ont été saisies, au moment où la marchandise a été mise sur le marché par le mandataire. Selon la même source, le contrôle des viandes s’effectueront en collaboration avec les services vétérinaires de la DSA. Il dira également que des consignes ont été données pour surveiller les locaux et la conformité des produits exposés à la vente. Par exemple, selon lui, le nombre de vendeurs occasionnels de «Zlabia» a nettement régressé, car il est désormais exigé un registre de commerce pour ce genre d’activité.
Pourtant, le commun des citoyens aura remarqué que des centaines de vendeurs occasionnels, ne possédant pas de registre lié à cette activité, continuent de proposer à la vente de la «Zlabia», de la «Chamia» voire d’autres gâteaux traditionnels, notamment, au niveau des cafés, des bars et autres restaurants, en attendant la rupture du jeûne. Si ce commerce n’est peut-être pas très visible au chef-lieu de la wilaya, il est par contre très présent au niveau des autres communes moins nanties, où des locaux ne répondant à aucune norme d’hygiène servent à ce genre d’activité. Là également, il semble que les autorisations soient toujours délivrées par l’APC, pour ouvrir un tel commerce. La pratique courante veut que l’APC établisse un ordre de versement pour renflouer ses caisses et que le BHC contrôle d’abord l’hygiène du local d’accueil. C’est ce qui se fait en principe, mais la réalité du terrain est tout autre.
Il arrive que ces gâteaux s’étalent partout à la devanture des magasins voire même sur la chaussée, où ils bloquent le passage des piétons. Ces gâteaux ne sont guère protégés des atteintes à l’hygiène et ceux qui les proposent à la vente, ne sont animés que par l’appât du gain rapide. Abordant enfin la période estivale, le DC estime qu’elle est passée dans de bonnes conditions et qu’aucun cas d’intoxication alimentaire collective (TIAC) n’a été enregistré ou signalé, à plus forte raison sur les plages. Pour lui, ces résultats sont dus à l’efficacité des efforts consentis sans répit par ses agents de contrôle et à la campagne de sensibilisation lancée le long du littoral avec la distribution des dépliants, tout en espérant mieux faire avec l’ouverture de la radio locale.
Source: Voix-Oranie