Dans le cadre du programme de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe», le Théâtre national d’Alger était l’hôte du public témouchentois en soirée d’avant-hier à la salle des spectacles de la Maison de la Culture d’Aïn Témouchent pour présenter sa théâtrale «Mawkif Ijbari», (Arrêt fixe) dont l’auteur est le professionnel Benguettaf Mohamed et le metteur en scène Azzeddine Abbar.Deux artistes se sont départagé les rôles pour traduire une amitié de plus de 30 années entre un gardien de prison et son prisonnier. Après la période de camaraderie, la liberté les dispersera. Evidemment, ils se séparent dans des conditions très délicates.
Le public, toujours d’affluence à peine moyenne, a suivi ce spectacle d’une heure avec un discours direct. Les mots simples en accord avec les mouvements des artistes ont fait rappeler la période où l’Algérie était parcouru politiquement par un seul parti qui exprimait un message unique et codé à toutes les franges de la société. Les deux personnages n’ont pas bien démontré le duel horizontal et vertical, ce qui marque la simplicité de l’événement. Selon les connaisseurs, en matière théâtrale, les mouvements des deux artistes était en déphasage avec le décor. En somme, ce fut un spectacle imprégné par le style comique et le public l’a bien apprécié. En marge de la représentation théâtrale, beaucoup se sont demandés sur les raisons de l’absence du public, malgré la qualité des œuvres proposées, qui la plupart du temps, sont le travail de grands maîtres du théâtre algérien même si l’entrée est gratuite. L’on a remarqué que les mêmes personnes fréquentaient la salle de spectacle de la Maison de la Culture et pourtant l’heure du spectacle, 18h30, était très convenable. Et enfin, ce qui est certain, c’est qu’il y a aussi ce manque d’informations au niveau des communes et du chef-lieu de wilaya.
Source : Voix-Oranie