Entendre dire que des élèves refusent le régime d’internat apparaît, de prime abord, comme une information suscitant la curiosité et pousse beaucoup à s’intéresser sur les véritables causes à l’origine d’une décision quasi massive observée présentement dans les lycées de la wilaya d’Aïn Témouchent. Dans sa dernière déclaration à la presse écrite, le DEW a dit explicitement: «l’on a réalisé des internats dans les lycées et les parents d’élèves refusent de mettre leurs enfants en internat». Et d’ajouter. «ils préfèrent les voir rentrer chaque soir chez eux, pourtant en matière d’équipements de ces internats, de gros moyens financiers y ont été employés».
Y a-t-il des non-dits dans les propos du DEW qu’il faille décrypter pour déceler les réels motifs de ce refus? Il n’était pas, du tout, aisé de le faire car cette question le DEW l’avait abordée sans qu’elle ait été soulevée par les journalistes. Quelle analyse faut-il faire en l’absence de beaucoup d’éléments pouvant aboutir à faire la relation?
Heureusement que la demie-pension a été maintenue dans 16 lycées sur 17. On n’ignore pas, par ailleurs, toutes les difficultés vécues par les parents d’élèves de faibles revenus quant à la prise en charge de la scolarité de leurs enfants. Notamment ceux appelés à faire des déplacements pour rejoindre leurs établissements scolaires quand le transport n’est pas ou est mal assuré, durant l’année. Selon le DEW pas moins de 2 milliards de centimes sont consacrés par la wilaya au transport scolaire. Sur ce plan-là la direction de l’Education n’a pas omis de mentionner les grands efforts déployés par les élus de l’APW, dans ce domaine. Evoquant, au passage, les problèmes rencontrés dans des établissements ayant des classes en préfabriqué, à l’exemple de Sidi Ben-Adda, l’orateur ajoute: «il est prévu des écoles et des CEM de remplacement dans les futurs programmes proposés par le secteur».
Source : Quotidien-Oran