Les ralentisseurs entre le besoin et la complaisance

routeLe réseau routier a connu en 2007, dans la wilaya d’Ain Témouchent, plusieurs opérations de confortement et de réhabilitation, une enveloppe globale de 2.960.715.000,00Da ayant été consacrée à ces opérations étalées sur quelque 277km de routes nationales, wilayales et communales. Cependant, les routes nationales qui traver-sent les agglomérations constituent une préoccupation majeure pour les habitants et les responsables locaux, notamment à Chentouf et Sidi Ben Adda, lesquels revendiquent la pose de ralentisseurs, après avoir payé un lourd tribut en vies humaines, surtout en période des grandes vacances. Une autre suggestion plus onéreuse consiste en la réalisation de passerelles pour sécuriser davantage les piétons, sans gêner la circulation automobile. Encore faut-il que ces piétons s’astreignent à une autodiscipline et admettent une bonne fois pour toutes, que ces ouvrages sont conçus et réalisés pour préserver leur vie, ce qui n’est pas toujours le cas.
Consulté à ce sujet, le directeur des Travaux Publics (DTP), M. Zaïdi Mohamed, appuyé par son homologue du secteur du Transport, estime qu’il est préférable de s’en remettre à la réglementation, en matière de circulation et d’appliquer tout simplement le bon vieux code de la route (plaques de limitation de vitesse, d’interdiction de doubler en agglomération urbaine…). Ainsi, on évitera et la pose des ralentisseurs et la gêne aux véhicules roulant sur les routes nationales. Dans le cas contraire, il appartient au président de l’APC de la commune concernée, d’établir un dossier consistant, qui sera soumis à l’appréciation de la commission de wilaya siégeant à cet effet. En marge de ce problème, il est utile de signaler que le pont qui enjambe l’Oued Sénane, sur la RN96 reliant le chef-lieu de wilaya à la ville de Béni-Saf, est appréhendé comme un point noir par les automobilistes et pour cause. Il est la cause de nombreux accidents enregistrés et qui ont occasionné des pertes de vies humaines et d’importants dégâts.
Les automobilistes mettent en cause le revêtement de la route mal confortée à ce niveau, en signalant que leurs véhicules ont tendance à chasser et à tanguer dans la descente avant d’attaquer le pont. Il arrive que la nuit, certains d’entre eux en arrivent à rater l’entrée du pont et finissent dans le décor. Le DTP a tenu à rassurer en annonçant l’envoi sur les lieux d’une expertise, dans les plus brefs délais, en raison de l’importance que prend cet axe routier durant tout le long de l’année.

Source : Voix-Oranie

4 réflexions sur « Les ralentisseurs entre le besoin et la complaisance »

  1. Je suis pour la pose des ralentisseurs, mais seulement les standards ! et j’espère qu’ils vont remplacer les trucs sur la bd du mohamed boudiaf par des vrais ralentisseurs.

  2. J ai assez voyage ,j ai remarque des ralentisseurs uniquement aux alentours des ecoles primaires(des enfants en bas age).
    En Algerie meme les universites et lycees sans parler des administrations sont equipes de ralentisseurs(et de quel gabarit,parfois difficile de l enjamber meme a pied).
    Pour les momes c est comprehensible,mais des adultes,là,il y a probleme et je pense qu il s agit avant tout d une education et d une certaine culture perdues avec le temps.
    Rarement on traverse la chaussee aux endroits autorises et pourquoi?
    On le sait tous et on ferme les yeux,c est d une bonne education dont on a besoin et non des « dos d ane ».Je vous salue.

  3. Bien dit Abdallah ! Je suis d’accord avec toi quand tu dis « Cest d’éducation civique dont on a besoin »
    Bien des fois des voix se sont élevée pour dénoncer l’anarchie qui règne dans les villes et villages et sur les routes(nombres d’accidents effarants )sans pouvoir éveiller la conscience des pouvoirs publics qui semblent faire la sourde oreille devant ces appels au civisme et à la discipline
    Incivisme et indiscipline=Regression et décadence
    Il y a longtemps une personnalité politique de l’ex parti unique avait prononcé cette phrase lors d’un meeting devant un parterre de militants
    L’ Algérie était au bord du gouffre « AL HAMDOULILLAH » elle a fait un grand pas en avant
    Crois-moi je suis triste en voyant mon pays livré à l’anarchie

  4. Oui c est comme notre economie qui etait a zero et qu avec un nouveau gouvernement on l avait multiplie par quatre (c etait les annees de plomb du parti unique).Finalement chasser le naturel il revient au galop.

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