Depuis que l’usine de détergent ENAD est passée, en l’an 2000, sous le contrôle de la multinationale Henkel, il n’y a eu aucune protestation des salariés, cela bien qu’il ait été fait état à plusieurs reprises d’un mécontentement. Un arrêt de travail de quatre heures a été observé, cependant, en signe de protestation contre la volte-face du directeur de l’usine, relative aux accords concernant les congés. En effet, il avait été convenu que les salariés devaient pouvoir jouir d’un congé durant la période estivale. Ainsi, un calendrier a été arrêté d’un commun accord pour qu’il y ait des libérations par vagues de 35 employés tous les 20 jours.
Cependant, constatant une chute de production, somme toute prévisible selon les syndicalistes, le directeur a remis en cause l’accord passé au motif que les objectifs de production ne seront pas atteints. Le directeur technique, en visite ce jour-là, a adressé un fax dans lequel il demande aux salariés de cesser leur action de protestation et qu’il les rencontrera dans l’après-midi. Les syndicalistes comptent lui soumettre une plate forme revendicative.
source: El Watan