Il y a un peu moins de 10 années, un séisme de forte amplitude avait secoué la région de Aïn Témouchent, touchant particulièrement le centre-ville et détruisant la majeure partie des habitations datant de l’ère coloniale.Depuis lors, leurs terrains d’assiettes sont restés nus à ce jour, et leurs anciens occupants ont tous été relogés dans des logements sociaux relevant de l’OPGI. Entre-temps, les terrains abandonnés à leur sort continuent à servir de décharges sauvages et de lieux de rendez-vous pour ivrognes voire de parkings exploités illégalement par des jeunes qui viennent là gagner leur croûte du jour. Ceci étant, 60% des habitations touchées par le séisme et restées debout, sont abandonnées par leurs occupants depuis ce temps-là et leurs propriétaires n’ont pas les moyens de les reconstruire. D’autres sont en litige entre les héritiers qui ont confié leur problème à la justice.
Pourtant, l’APC s’efforce de débroussailler la situation de ces terrains, pour régler les litiges avec leurs propriétaires. Mais, à ce jour, aucune suite n’a été donnée. Devant l’ampleur du problème, le maire de la ville de Aïn Témouchent a décidé de sécuriser les lieux et a désigné des agents, pour recenser tous les lots abandonnés au niveau du centre-ville, avant de procéder à leur clôture par un solide grillage. Quant aux espaces utilisés pour le stationnement, squattés et exploités illégalement, ils sont au nombre d’une centaine. Ces derniers seront recensés également dans les prochains jours, pour être loués en priorité aux jeunes chômeurs, soumis au respect d’un cahier des charges. Il faut dire que ces parkings illicites sont actuellement exploités par des jeunes, qui imposent des prix de place incroyables aux automobilistes, en mal de stationnement.
Source : Voix-Oranie