Une commission pour contrôler l’amélioration urbaine

temouchent« L’amélioration urbaine» est un vaste programme d’envergure nationale enclenché par les pouvoirs publics pour répondre à des sollicitations exprimées par les collectivités et les autorités locales, dans le but d’apporter des correctifs à des insuffisances constatées sur le terrain, évoquées souvent par des doléances multiples, et afin de donner un nouveau look au cadre de vie de nos cités et infrastructures vitales. Dans la wilaya d’Aïn Témouchent, on enregistre pas moins de 164 actions réparties à travers les 28 communes d’une manière inégale et en fonction de la taille de la ville bénéficiaire de telles actions. Le gros des projets a été focalisé sur le chef-lieu de wilaya qui s’est taillé la part du lion.
Ces actions regroupent des travaux initiés par et à l’indicatif de la DUC avec la collaboration des collectivités locales, des daïras et de l’ensemble des services techniques du BTPH. Eu égard à son importance et aux impacts qu’elle devrait traduire sur la vie courante des citoyens, «l’amélioration urbaine» est suivie de près par les pouvoirs publics et d’autres services habilités. Lors de ses dernières sorties qu’il a effectuées à travers les communes des daïras d’El-Amria, Aïn El-Arbaâ, El-Malah, le wali de la wilaya d’Aïn Témouchent avait axé ses interventions sur le fait de ne plus accepter «du bricolage» dans des opérations d’amélioration urbaine. Des avertissements tenus sur sites laissaient sous-entendre que des sanctions pourraient tomber contre tous ceux n’ayant pas honoré leurs engagements conformément aux clauses des marchés.
Plus encore, faisant probablement fi aux structures réglementaires d’habilitation, le wali a créé une commission indépendante constituée de cadres issus de plusieurs secteurs techniques et de la wilaya dont la tâche et le rôle principal est de certifier la bonne exécution des travaux entrant dans le programme de «l’amélioration urbaine». Celle-ci avait déjà entamé son travail pendant pas moins d’une dizaine de jours. Son existence, d’ailleurs inattendue, a quelque part causé quelques désagréments à des responsables de daïras et promoteurs, où les chantiers sont à l’arrêt ou accusent des retards injustifiables. Cette commission a tout le pouvoir de décision en matière de contrôle, de suivi, d’appréciation et de certification, selon les normes usuelles, des travaux réalisés.

Source:le Quotidien-Oran

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