Jamais de mémoire de Témouchenti, le transport n’a connu pareille tension et ce, au sein même du chef-lieu de la wilaya de Aïn Témouchent. Il serait bien hasardeux de se laisser tenter par un déplacement en bus pour rallier tel ou tel quartier. Il faudrait s’armer de patience, supporter la chaleur et les rayons du soleil, vu que les bus prennent tout leur temps pour arriver et que les abribus sont presque inexistants. Au niveau de certains quartiers, les transporteurs ne prennent même plus le soin de s’attarder voire ils ne marquent même pas l’arrêt réglementaire. Du coup, ce sont les chauffeurs de taxis, mais surtout les « clandestins « qui se frottent les mains surtout lorsqu’il s’agit pour le citoyen -qui n’a pas le choix du reste- d’y avoir recours pour se rendre à son lieu de travail le matin.
Les citoyens que nous avons rencontrés en appellent à la direction du Transport pour réagir à ce phénomène qui les pénalise. D’autres murmurent qu’un grand nombre de transporteurs a déserté la ville pour investir les plages où il y a un gros paquet d’argent à ramasser. Quelle que soit l’origine de cette crise, il s’agit pour les autorités locales de réagir afin d’atténuer un tant soit peu les difficultés des citoyens à se déplacer décemment à l’intérieur des murs de la ville.
source: voix-l’oranie